Pétition en ligne pour la préservation du RSI, du nouveau

Pour faciliter la diffusion de la pétition nationale de défense du RSI, nous lui avons associée un lien court.  Ainsi pour signer la pét...

Comme promis à la délégation du RSI

Dernièrement, une délégation du RSI avait été reçue par des conseillers de la Ministre de la Santé qui avaient proposé de réfléchir sur la dissolution du RSI et de confier une étude à l'IGAS avant de se retrouver en septembre. On sentait déjà que le sort du RSI n'était pas totalement irreversible  et qu'il était encore possible de le sauver mais à condition que la mobilisation soit maintenue tout l'été

Les ministres Agnès Buzyn (Solidarités et Santé) et Gérald Darmanin (Comptes publics) confient à Dominique Giorgi, avec l’appui de l’Igas et de l’IGF, une mission pour préparer l’adossement du RSI au régime général de Sécurité sociale.



Le régime social des indépendants va faire l’objet d’un rapport Igas/IGF (Inspection Générale des Affaires Sociales et Inspection Générale des Finances), mené par Dominique Giorgi, ancien secrétaire général de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP/HP) et président du comité économique des produits de santé.

Cette attribution a été officialisée par voie de communiqué le vendredi 21 juillet, mission confiée par la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzynet le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin. Cette mission devra préparer l’adossement du RSI au régime général de Sécurité

Les salariés du RSI réagissent un peu partout en France.

Non, le RSI ne se laissera pas dépecer sans réagir. 
Une pétition est lancée depuis le 10 juillet http://touchepasamonrsi.fr.nf  et en parallèle partout en France, la défense s'organise.
du coup, il y a un grand espoir que le gouvernement puisse reculer. La crainte se lit dans les différents communiqués des syndicats. Le gouvernement veut précipitamment tout chambouler mais face au lever de bouclier, il est encore possible qu'il puisse faire marche arrière et ça ne sera pas la première fois.



A Lyon, rassemblement devant le siège du RSI. Ils étaient nombreux








Lettre ouverte des salariés du Régime Social des Indépendants Midi Pyrénées au Président de la République.

Monsieur le Président de la République 
Voici plus de 10 ans que le RSI a été créé, par une volonté politique, la même peut être que celle qui, aujourd’hui, veut nous dissoudre. 
2006-2016… l’année dernière, ces 10 ans auraient dû être une fête, la célébration de ce que les salariés d’une entité sociale, portée par sa mission de service public, avaient réalisé. Mais les cœurs n’étaient pas à l’unisson. 
Pendant ces 10 ans, tout ce qui nous a été demandé, nous, salariés, l’avons fait, comme de bons élèves. 
La fusion de 3 organismes en un seul, en quelques mois, sans préparation ? Nous l’avons réussie. Nous nous sommes attachés à régler les problèmes que cette fusion, décidée en haut lieu pour « faciliter la vie des travailleurs indépendants », a engendrés : fiabiliser les dossiers, adapter les outils pour harmoniser les pratiques, traiter les dossiers avec pour seul objectif de fonctionner correctement. 
Juste, correctement. 
Parce que, Monsieur le Président, ce que nous n’oublions pas, c’est que notre mission est celle de protéger nos ressortissants. 
Puis est venu le temps de l’ISU, où il a semblé plus « logique » en haut lieu, de confier le recouvrement des cotisations aux professionnels de l’exercice : l’Urssaf. Mais comme l’idée de faciliter la vie du travailleur indépendant sous-tendait toujours, alors il a été décidé de cacher l’Urssaf derrière le nom du RSI, pour créer cet écran de fumée de l’Interlocuteur Social Unique. L’intention était sûrement bonne. Sur le papier. Car dans les faits… Dans les faits, nous avons subi. Subi les problèmes informatiques de deux systèmes qui n’arrivaient pas à communiquer. 
Subi, une fois encore, de fiabiliser des dossiers, parce que derrière ces données, se cachent des ressortissants… Toujours cette idée de service public, notre devoir, notre engagement.

Subi les erreurs innombrables, les erreurs graves, qu’un système informatique inadapté et malgré tout utilisé pour calculer les cotisations de ces ressortissants, engendrait. 
Subi, sans rien dire, la rogne justifiée de cotisants noyés sous des lettres incompréhensibles, parfois même contradictoires, des appels de cotisations faux, des envois de masse erronés... envoyés par un autre, au nom du RSI. 
Ces cotisants-là, en colère, nous les recevions dans nos accueils, les écoutions au téléphone. Ils nous ont écrit des lettres injurieuses, désabusées, nous faisant part de leur écœurement. 
Il fallait leur expliquer ce que parfois nous-mêmes nous ne comprenions pas. Et pire, qu’en effet, c’était bien le RSI-mais-en-fait-non-pas-vraiment-du-coup-on-nepeut-rien-faire-pour-vous-il-faut-aller-voir-l’Urssaf-enfin-le-centre-de-paiementou-sinon-vous-revenez-on-fera-une-demande-mais-vous-dire-quand-elle-seratraitée-ça-non-on-peut-pas-vous-dire… 
Nous avons courbé l’échine, encaissé. Les injures, les brimades, les menaces. Nous avons réclamé d’avoir des outils adaptés là où il y avait les compétences, afin de dénouer les situations et gagner du temps pour ne pas que les problèmes s’empilent, pour ne pas que les choses empirent. 
Bien sûr, faute de pouvoir agir, cela a empiré. 
Avez-vous une idée de la violence, de la blessure, de lire dans la presse que nous sommes « des voleurs » parce que nous appliquons les lois votées par des représentants du peuple, ou « des incompétents », alors qu’on ne nous donne pas la possibilité de travailler dans des conditions normales ? Pas idéales, non, juste normales, sans devoir encore et toujours s’adapter, régler les problèmes, jouer les pompiers. 
Avez-vous conscience de notre rage impuissante de lire, encore et toujours dans la presse, les histoires rocambolesques, abracadabrantes, mais vraies, de gens ruinés « par la faute du RSI », que nous « avons conduit à la faillite », « poussé au suicide » ? Nous avons tout mis en œuvre pour ne pas que cela arrive. 
Nous avons créé localement des groupes de travail, des cellules, des « task forces », pour tâcher de ne pas sombrer. 
Nationalement, on nous a annoncé des améliorations dans nos outils informatiques, avec la promesse que cela irait mieux. Par exemple pour calculer les retraites… Un outil magique sur le papier. Dans la vraie vie d’un liquidateur retraite, son quotidien c’est souvent son papier et sa machine à calculer, parce que quand l’outil, livré un peu trop vite, ne fonctionne pas (épargnons-nous le pourcentage du temps où il ne fonctionne pas), c’est à la main qu’il la liquide, la carrière de Monsieur Durand pour qu’il puisse toucher sa pension. C’est un peu plus long, forcément (cela sera-t-il mieux ailleurs ?). 
Mais nous n’avions pas encore sombré… Alors nous avons écopé le bateau, tant et plus. 
Nous avons été modelés, réformés, déformés… Il nous a été demandé de fusionner les caisses régionales pour créer des caisses plus grandes, mieux gérées, plus efficientes. Nous sommes en train de le faire, là encore, nous travaillons à mieux faire.
Nous avons été contrôlés, audités, de tous côtés. Nous avons fait l’objet de rapports, d’études. 20 mesures ont été mises en place pour nous réformer encore, sous la surveillance de députés, puis 20 engagements nous ont été demandés afin de rendre compte de nos améliorations auprès de nos assurés. Et ça aussi, nous l’avons fait.

Nous pourrions donc, en y réfléchissant, nous dire qu’« on » a cherché à placer des obstacles sur notre route… 
Ces obstacles, nous les avons TOUS franchis. Parfois, nous sommes tombés, mais nous nous sommes toujours relevés. Nous n’avons jamais perdu de vue qu’au bout de la route, il y avait une personne qui avait besoin de prestations maladie, qui avait besoin de sa pension de retraite ou d’invalidité, qui avait besoin d’être aidée parce que son entreprise était en difficulté, ou sa vie personnelle bouleversée… Car c’est cet engagement aussi, le RSI. 
Nous n’avons rien dit, jamais. Nous n’avons même pas osé nous défendre quand nous avons été taxés de « catastrophe industrielle » : nous l’avons subie, de plein 
fouet, cette catastrophe. Mais nous nous étions battus… Aujourd’hui, c’est fini. 
Le RSI c’est fini, nous l’avons appris dans la presse. 
Mais il est fini aussi pour nous le temps de nous taire. Parce que nous sommes fiers du travail que nous avons accompli pendant plus de 10 ans, de tous ces défis qui nous ont été imposés et que nous avons relevés, tant bien que mal, avec les moyens… que nous avions. 
Nous, salariés du RSI, ne méritons pas votre mépris. 
Nous méritons que vous veniez constater, sur place, ce que nous savons faire, ce que nous pouvons faire, pour ceux que nous servons au quotidien. 
Nous méritons d’être acteurs, nous, salariés, de la réforme que vous portez. 
Nous méritons votre écoute.

Dans l’attente d’une réponse de votre part, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre profond respect.







Autre action syndicale



LE COLLECTIF FNPOS CGT RSI SOUTIENT INCONDITIONNELLEMENT

LES AGENTS DES CAISSES QUI PRENNENT EN CHARGE LEUR PROPRE AVENIR

LES AGENTS DU RSI PROVENCES ALPES

QUI MENERONT UNE OPERATION CAISSE MORTE 
LE 11 JUILLET 2017
POUR EXIGER
QUE TOUTES LES ORGANISATIONS SYNDICALES NATIONALES SOIENT RECUES PAR LE MINISTERE SUITE A L’ANNONCE DE LA SUPPRESSION DU RSI AU 01/01/2018.


QUE LES SALARIES DU RSI OBTIENNENT DES GARANTIES :
Pour le maintien de tous les emplois 
Pour l’interdiction de tout licenciement et toute mobilité géographique imposée 
Pour la création d’un groupe de travail paritaire pour le repositionnement des emplois dans le Régime Général

QUE LE PROJET TRAJECTOIRE SOIT IMMEDIATEMMENT RETIRE 
CETTE OPERATION CAISSE MORTE SERA SOUTENUE PAR LA CGT CPAM ET CAF 
LE COLLECTIF FNPOS CGT RSI SOUTIENT CETTE ACTION

LES AGENTS DU RSI AQUITAINE QUI DEPOSENT UNE PREAVIS DE GREVE POUR LE 13 JUILLET 2017
Sur la base de la même plateforme revendicative que ceux du 
RSI PROVENCE ALPES 
LE COLLECTIF FNPOS CGT RSI SOUTIENT CETTE ACTION

LES AGENTS DES CAISSES RSI DU GRAND-EST BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
QUI ONT ADRESSE UNE LETTRE OUVERTE A LEURS DIRECTION LOCALES, A LA DIRECTION GENERALE DU RSI, A LA DIRECTION GENERALE DE LA SECURITE SOCIALE 
Pour exiger l’arrêt immédiat du projet « Trajectoire »
Que vous pouvez lire sur l’onglet informations syndicales sur EMEDIA 
LE COLLECTIF FNPOS CGT RSI SOUTIENT CETTE ACTION

LES AGENTS RSI MIDI PYRENEES 
QUI ONT ADRESSE UNE LETTRE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE 
Cette lettre, magnifique, dans laquelle tous les agents du RSI peuvent se reconnaitre, est également disponible sur l’onglet information syndicale sur EMEDIA 
LES AGENTS DU RSI MIDI PYRENEES 
QUI DEPOSENT UNE PREAVIS DE GREVE POUR LE 18 JUILLET 2017
Sur la base de la même plateforme revendicative que ceux du RSI PROVENCE ALPES

LES AGENTS RSI LANGUEDOC ROUSSILLON
QUI ONT ADRESSE UNE LETTRE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET QUI DEPOSENT UNE PREAVIS DE GREVE POUR LE 18 JUILLET 2017
Sur la base de la même plateforme revendicative que ceux du RSI PROVENCE ALPES

LE COLLECTIF FNPOS CGT RSI SOUTIENT CES ACTIONS
LES AGENTS DES AUTRES CAISSES RSI 
QUI SE RASSEMBLENT EN AG, EN REUNION DU PERSONNEL 
QUI S’INFORMENT, DISCUTENT DE LEUR AVENIR, PROJETTENT DES ACTIONS POUR LES SEMAINES A VENIR 
LE COLLECTIF FNPOS CGT RSI SOUTIENT CES ACTIONS

AGENTS DU RSI 
PRENONS NOTRE AVENIR EN MAIN 
N’ATTENDONS PAS QUE NOTRE SORT SOIT DECIDE PAS D’AUTRES 
AGISSONS SANS ATTENDRE 
REJOIGNEZ VOS INTERSYNDICALES 
REJOIGNEZ LA CGT 
Le collectif CGT RSI 
Aquitaine, Caisse Nationale, Centre, Picardie, Région Rhône, Champagne Ardenne, Provence Alpes, Midi-Pyrénées, Limousin, Bourgogne, Alsace, Bretagne, Ile de France Est, Antilles-Guyane, Nord Pas de Calais, Professions libérales, Poitou Charentes, Réunion, Lorraine, Languedoc-Roussillon, Ile de France Ouest, Alpes, Côte d’Azur, Haute Normandie, Auvergne.
LE 06/07/2017

Le RSI n'est pas mort

A lire la presse économique et écouter nos responsables gouvernementaux, il y a comme une impression que les carottes sont cuites surtout quand le premier ministre Edouard Philippe s'empresse de vouloir donner le coup de grâce. 
C'est vrai la période estivale n'est point propice quand il s'agit d'organiser la résistance mais la bête non seulement n'est pas morte mais en plus elle ne compte pas se laisser commander des décisions qui pourraient lui ête préjudiciable. 
Le RSI a décidé de se battre jusqu'au bout pour défendre les intérêts de ses cotisants et lui aussi, il est dans son intérêt.
 
Article publié dans l'Express.
 
 
 

Communiqué de presse de lancement de la pétition sur le RSI

Le 10 juillet 2017, fut mis en ligne un communiqué de presse dont le thème était le lancement officiel de la pétition de défense du RSI. Cette pétition a le soutien du Comité National de la Promotion et de la Défense du RSI.